4ème - Sujet 2 "A l'épreuve du temps"


Expérimenter la durée par le travail de décomposition d’une action.

Consignes : Dessinez une seconde en 25 images.

Contraintes : Sur une feuille blanche, dessinez, avec la technique de votre choix, 25 images dans des cases d'égales dimensions. Vos images doivent se suivre dans un enchainement cohérent et représenter une action brève (1 seconde). La technique est libre, le travail est individuel.

Matériel : Une feuille 24x32 cm, outils graphiques de votre choix.

Durée de la séquence :
- séance 1 : Présentation du sujet + brouillon
- séance 2 : Mise au propre + verbalisation (évaluation)
- séance 3 : Référence aux œuvres

Critères d’évaluation :
1)    Respect des consignes /5
2)    Choix de l’action représentée /5
3)    Découpage de la seconde /7
4)    Soin du rendu final /3

Eadweard Muybridge, Le galop de Daisy, 1887
Chronophotographie





Le Pré-cinéma




C'est au XIXe siècle que se sont développées les créations de jouets optiques, parallèlement aux découvertes scientifiques, notamment la persistance rétinienne.




Voici Quelques exemples…



Le Thaumatrope (du grec thauma, prodige et tropion, tourner) est un jouet optique qui exploite le phénomène de la persistance rétinienne. Il est inventé en 1820 par le docteur John Ayrton Paris en Angleterre.

En faisant tourner rapidement les 2 côtés du disque, les images se fondent entre elles ;
on a alors l'impression que l'oiseau est dans la cage.


Le phénakistiscope (mot formé du grec phenax -akos, « trompeur », et skopein, «examiner») est un jouet optique inventé par le Belge Joseph Plateau en 1832


Il comporte un disque en carton, percé de dix à douze fentes, sur lequel un mouvement est décomposé en une séquence d'images fixes, et un manche permettant son maintien pendant sa rotation.






Le zootrope est un jouet optique inventé en 1834 par William George Horner.


Un tambour percé de dix à douze fentes sur sa moitié supérieure abrite à l'intérieur une bande de dessins décomposant un mouvement cyclique.






Le praxinoscope fut la première invention d'Émile Reynaud en 1876. Brevetée en 1877


Le praxinoscope améliore le zootrope de William George Horner dont il emprunte le principe de la bande de douze dessins décomposant un mouvement cyclique.


Mais dans le praxinoscope, Émile Reynaud a ajouté à l'intérieur du tambour un cylindre à facettes sur lequel sont disposés douze petits miroirs. Cette « cage de miroirs » (Émile Reynaud emploie l’expression « cage de glaces » dans son brevet1) tourne en même temps que le tambour et la bande à animer.



Il inventera par la suite le théâtre optique…






Un folioscope, ou feuilletoscope, ou flip book en anglais, est un livret de dessins animés ou de photogrammes cinématographiques qui, feuilleté rapidement, permet la synthèse du mouvement.
En 1868, L'anglais John Barnes Linnett a déposé un brevet de cette invention sous le nom de Kinéographe1.




Le Kinétoscope, l’un des premiers appareils de visualisation cinématographique fut imaginé par l’inventeur américain Thomas Edison en 1888 après sa rencontre avec le français Émile Reynaud à l’Exposition universelle de Paris.






La naissance du cinéma




Personne n’a inventé le cinéma qui restera une œuvre collective dans un climat de méfiance et de trahison.
En 1895, en différents points du globe, on peut assister aux premières projections publiques et payantes. La plus célèbre est donnée par les frères Auguste et Louis Lumière à Paris le 28 décembre ; au programme :
La sortie des usines Lumière
L’arroseur arrosé
L’arrivée d’un train en gare de la Ciotat

Les frères Lumière sont à l’origine du genre documentaire, ils forment et envoient dans le monde entier des opérateurs chargés de rapporter des vues exotiques.






George Méliès, homme de théâtre et prestidigitateur, se situe du côté de la fiction et de la fantaisie. Il invente les premiers effets spéciaux.



Le voyage dans la lune, 1902



























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